Le Jugement

Le jugement et les juges

Il n’y a pas de matchs sans arbitres, de compétitions sans juges ; L’actualité sportive démontre chaque semaine l’importance de l’arbitrage où le droit à l’erreur n’est pas admis. Le public, les enjeux financiers dans les sports professionnels, les pressions médiatiques, politiques parfois, placent les arbitres dans des situations difficiles. Ils s’entraînent comme des sportifs de haut niveau, à qui ils doivent un jugement le plus impartial et le plus pertinent possible, adapté à leur niveau de pratique.

En gymnastique la Fédération Française a mis en place depuis de nombreuses années un programme de formation des juges sur cinq niveaux (de départemental à international). La plupart du temps ce sont d’anciens gymnastes, des entraîneurs, ou des gymnastes encore en activité ; les clubs devant fournir des arbitres à chaque compétition où ils s’engagent.

La Fédération internationale (FIG) édite tous les quatre ans (à chaque olympiade) un code auquel tous les gymnastes et tous les entraîneurs se réfèrent ; il tient compte de l’évolution technique de la discipline et du niveau de performance des athlètes qui progresse continuellement. Ainsi on peut dire que le code fait évoluer la gymnastique, et que les exploits toujours plus étonnants des gymnastes obligent les responsables à modifier les règles…

Composition d’un jury :

– Deux juges, dont le juge arbitre, (jury D) évaluent le contenu de l’exercice en se référant au code : difficulté, les exigences aux agrès et les éventuelles connexions (bonifications), ils donnent une note de départ qui peut atteindre 7.00 points pour les meilleurs gymnastes mondiaux, il n’y a pas de limite supérieure (nos gymnastes de DN ont des notes de départ entre 2.5 et 4,50 environ).

– Quatre juges (jury E) se consacrent uniquement à l’exécution de l’exercice (sur 10 points), ils comptabilisent les fautes de tenue du corps et les fautes techniques…La note finale correspond à la somme de la note de départ du jury D et de la moyenne des deux notes intermédiaires du jury E.

Pour nos jeunes gymnastes, des poussins aux minimes qui évoluent sur des mouvements imposés (de A à G), le principe de jugement est exactement le même avec un jury D qui donne une note de départ en vérifiant le contenu de la prestation (imposé de base et options) et un jury Equi comptabilise les fautes…

Les non initiés s’étonnent parfois des notes en compétition, parce qu’ils ne sont pas à même d’apprécier les différents paramètres détaillés précédemment. On peut vérifier la cohérence de l’évaluation en comparant les notes obtenues par le même gymnaste à des compétitions différentes, par des jurys différents… Nous avons bien conscience que le système n’est pas parfait, nous avons à faire à un jugement humain, chaque compétiteur doit accepter comme postulat de départ cette évaluation et se remettre en cause à chaque « mauvaise note » obtenue et non remettre la faute systématiquement sur le jury. Des juges rigoureux feront évoluer notre discipline vers plus d’esthétique et vers une technique plus sûre et moins traumatisante ( moins d’accidents)…Le code précise bien dans ses articles15 et 20 : les exercices doivent du point de vue de leur contenu, être adaptés aux capacités du gymnaste…Le gymnaste doit parfaitement maîtriser son corps.

La sécurité, l’élégance et l’amplitude constituent les meilleurs facteurs d’une présentation esthétique, ce qui est un des principaux objectifs de la gymnastique.

Notre club a toujours eu souci de la formation (entre autres), nous avons un corps de juges important en rapport avec nos équipes en compétition, voir la liste ci-dessous. La porte n’est pas fermée et nous recherchons des adultes (parents, anciens compétiteurs…) qui veulent bien se mettre au service de nos jeunes gymnastes…

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